A l’arrivée, tout expatrié, de quelque provenance que ce soir, se doit de montrer pate blanche (du moins, on va dire, les expatriés de classe moyenne :)), et par ce fait, de déposer cautions sur cautions pour tout et pour rien.

En effet, que ce soit pour la ligne téléphonique, l’internet, le mobile, les bonbonnes d’eau, la location de voiture, celle de la maison, les permis, et autres autorisations, il est systématiquement demandé une caution (un dépôt) permettant de rassurer le prestataire concerné.

La raison officielle : trop d’abus ont été perpétrés par les expatriés précédents, toutes origines confondues. Raison officieuse ? Cela permet à tous de faire travailler de l’argent, car les taux d’intérêt locaux sont assez sympas.

Et ne vous méprenez pas, il ne vous sera pas possible de prendre ne serait-ce qu’un abonnement télé avec l’un des trois opérateurs satellitaires locaux si vous ne déposez pas de cash au départ !

Par contre, lorsqu’il est temps de repartir vers d’autres contrées, là, ça se corse. Les délais de remboursement s’accumulent, certains disent même (mdr) qu’il faut avoir quitté le territoire pour se faire rembourser, bref, la galère commence ! Et vu qu’on est au pays des « forms » (formulaires multiples inutiles et en Anglais les trois-quarts du temps), vous avez intérêt à renforcer vos poignets et à vous armer de patience :)

Bah, il faut bien en parler à un moment ou à un autre : à l'île Maurice, il y a plus de cyclistes que l'on peut penser. En effet, peut-être une tradition perpétuée par les Franco-Mauriciens (nos Bretons expatriés depuis plus de 150 ans !). Quoiqu'il en soit, et toutes origines confondues, il y a un sérieux manque de rigueur sur le plan sécuritaire. Ainsi donc, lorsque la nuit tombe, et que vous êtes à votre volant, en train de conduire tranquillement le long des côtes Mauriciennes, il ne vous sera pas impossible de vous trouver à 1 mètre d'un cycliste dans lumières, sans réflecteurs, brefs sans rien pour vous avertir de sa présence... et là, ça peut rapidement tourner au cauchemar...

La semaine dernière encore, un groupe de cyclistes s’est fait faucher, je ne parlerais pas des conséquences, mais du taux d’alcoolémie du chauffard (encore bourré 17 heures après l’accident !) . Les cyclistes n’étaient apparemment que très peu visible, la nuit tombait, et le conducteur du véhicule était dans un état d’ivresse proche de l’Ohio !

Donc, sur les routes Mauriciennes, et en particulier à la tombée de la nuit, prudence, faibles vitesses, et visibilité optimale sont de mise.

Il est une évidence de dire que le bruit ne dérange pas ici ! En effet, il n'est pas rare à Maurice de passer à côté d'une boutique ayant pour façade 2 énormes enceintes crachant des morceaux bollywoodiens à longueur de journée, ou encore d'avoir un voisin se levant au rythme d'une radio dont le volume est au maximum de façon permanente.

Autre exemple, les plages. Un souci récurrent qui empêche de profiter, au calme, des magnifiques plages d’un pays entouré de lagons époustouflants : les glaciers ambulants, dont la musique vous perfore les tympans et qui n’ont de cesse de passer et repasser jusqu’à temps que vous ayez acheté une glace….

Toujours sur les plages, les week-ends, n’espérez pas faire de paisibles siestes… les propriétaires des voitures stationnées à proximité de la plage se font un plaisir de faire hurler leur hifi embarquée….

Mais c’est ainsi ! A l’île Maurice, la musique est reine et les voitures sont parfois de véritables sapins de noël doublés de monstres stéréophoniques.